Les adhérents au régime des fonctionnaires verront disparaître cette année le plafond complémentaire de déduction.
Avec l’adoption de la loi Fillon et les lois de finances qui ont suivi, la Préfon a vu son régime fiscal se banaliser. Il est désormais aligné sur celui de l’épargne retraite et en particulier sur celui du PERP.
Néanmoins, il existe des dispositions particulières applicables aux cotisations de rachat versées à Préfon-Retraite par les cotisants affiliés avant le 1er janvier 2005, ainsi que pour les cotisants affiliés après le 31 décembre 2004 et ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent public en activité au moment de leur adhésion.
Ces cotisants peuvent déduire, en plus des cotisations ouvrant à la déduction plafonnée à 10 % des revenus professionnels dans la limité de 8 fois le plafond de la Sécurité Sociale, des cotisations de rachat dont le nombre était ainsi fixé par la loi :
- Jusqu’à 4 années par an, en 2007, 2008 et 2009.
- Jusqu’à 2 années par an, en 2010, 2011 et 2012.
A compter du 1er janvier 2013, il n’y a plus de possibilité de déduction au-delà du plafond normal, et nous pensons que c’est tant mieux pour votre épargne !
Ce que l’on peut retenir de la Préfon :
Il s’agit d’un des systèmes de gestion les plus obscurs du marché, une association loi 1901 réservée aux fonctionnaires, dont les performances de la gestion sont absolument inconnues et dont les contraintes de gestion sont sans commune mesure avec les obligations de transparence de l’assurance-vie « normale », d’une « SICAV », d’un « FCP », d’ une « SCPI », …
« 100% connu, 100% tranquille et 100% garanti » comme indiqué sur le site n’est qu’un argument marketing. Si vous faites une simulation en ligne sur le site de la Préfon, il est absolument impossible de calculer le capital obtenu au terme, constitutif de la rente… Rien ne vous choque ?
Encore une fois, la « carotte fiscale » étant le moteur de l’utilisation de ce type de gestion, si vous ne comprenez pas comment votre argent est géré, fuyez !